Carrière La Violette Annet sur Marne

  • Pays : France, région Ile de France, département Seine-et-Marne
  • Localisation : Annet-sur-Marne localisation
  • Type : carrière souterraine de gypse
  • État : abandonné et partie effondrée
  • Date : début d’exploitation au 16 ème siècle, fin des carriers en 1937
  • Surface : environ 10 hectares
  • Visites : mars 2007

La carrière La Violette rassemble trois anciennes carrières indépendantes qu’étaient le Clos-le-Roy, les Griffes et le Jardinet de Montanon qui appartenaient à la famille Lepaire.

La Violette et le gypse

C’est la famille Lepaire qui exploita les carrières du 16ème au 20ème siècle. L’exploitation s’est concentré essentiellement sur la première masse avec à différents endroits des exploitations de la seconde masse. La carrière a l’énorme particularité d’être exploitée comme une carrière de calcaire avec des murs verticaux, l’utilisation de pilier à bras et le mode hagues et bourrage. Cette particularité de La Violette fait que la carrière a été très tôt instable et de nombreuses parties de la seconde masse mais également de la première sont soit complètement effondrés soit des champs de fontis à grand développement vertical rejoignant par endroit la première masse.

La Violette en Champignonnière

Après la fin de l’exploitation de la carrière pour son gypse, le regroupement des carrières de La Violette est acheté en 1938 par un champignonniste qui place plusieurs membres de la famille Spinelli à la direction de la champignonnière jusqu’en 1960. Par la suite jusqu’en 1966 c’est la famille Zinetti qui exploitera l’espace de la carrière pour la culture des champignons.

La Violette en Souterrain refuge

Autre particularité intéressante de cette carrière, réside dans l’usage de l’espace comme souterrain refuge, une sorte d’abri de défense passif aménagé pour tenir plusieurs jours. Cette installation a été faite par les habitant du village pour se protéger de l’invasion des prussiens en 1870. Pour tenir plusieurs jours, des réserves de nourriture étaient présentes en plus d’animaux parqués dans certaines galeries de la Violette. Des traces sont encore visibles comme l’aménagement d’un passage renforcé et d’un four à pain